Sweet Brown Sugar

Bien que je ne sois pas une grande lectrice, l’auteure de ce livre est une femme dont j’apprécie particulièrement le style. Faïza Guène, n’en n’est pas à son coup d’essai puisqu’il s’agit de son cinquième ouvrage depuis son tout premier roman Kiffe Kiffe Demain paru en 2004 que j’ai même fait lire à ma fille de 9 ans ! Un premier livre remarqué puisque du haut de ses 19 ans, poussée par son professeur de français, elle mettait alors en scène, à travers des personnages hauts en couleurs, une génération occultée de la TV ou du cinéma ; pas celle fantasmée et édulcorée de Beverly Hills, Dawson ou Hélène et Les Garçons mais celle dont nous sommes réellement issus. Aujourd’hui encore avec Millénium Blues , Faïza Guène offre un témoignage de la « génération millénium », celle qui, comme elle, comme moi, a grandit dans les années 90 et a connu les bouleversements des années 2000. Ici, on suit intimement les aventures de Zouzou, et de ses proches, à travers plusieurs épis

L’auteur, Don Miguel Riuz, est considéré comme étant un chamane des temps modernes. Mexicain, il a grandit au sein d’une famille de guérisseurs et a lui-même été chirurgien. C’est après un événement grave qu’il va se tourner vers les traditions toltèques et partager ses connaissances en espérant un effet domino pour toucher le maximum de personnes.

Il s’agit d’un roman de Marie-Inaya Munza, jeune romancière ayant quitté le Congo-Brazzaville à l’âge de huit ans pour la France. Bercée entre la culture française et congolaise, l’auteure  qui se considère afropéenne partage beaucoup de similitudes avec le personnage qu’elle met en avant. Son personnage, c’est Amanda, jeune parisienne ambitieuse ayant grandit avec une double culture. Et c’est un événement professionnel qui va venir chambouler sa vie. A bientôt trente ans, elle va se remettre en question et ressentir le besoin d’aller chercher des réponses au Congo-Brazzaville où se trouve une partie de sa famille dont elle va faire la connaissance. Ainsi, son multiculturalisme prendra son sens et lui donnera un nouvel élan. L’auteure nous présente un personnage qui nous ressemble ou du moins un de ceux qu’on aimerait davantage voir sur les écrans français, et ça fait plaisir. A noter que la préface de François Durpaire revêt un certain intérêt dans cette notion de représ

S’il y a bien un outil qui m’a beaucoup aidé lors de ma transition capillaire et surtout lorsque j’ai décidé de couper mes longueurs défrisées en été 2016, c’est ce riche bouquin né de l’idée de Rokhoya Diallo et illustré par Brigitte Sombié.

L’auteur Steve Harvey, comédien multi casquette américain est également un animateur radio et à la télévision en plus d’être un humoriste. Loin d’être à son premier coup d’essai, dans ce livre publié en 2009, Steve Harvey promet de révéler aux femmes  « ce que pensent vraiment les hommes des relations, de l’engagement, de l’amour et de l’intimité ». Et qui mieux qu’un homme, de plus ayant une certaine expérience, pour nous l’enseigner ? Alors il est vrai qu’un bouquin qui offre de telles promesses pourrait être regardé de haut, on peut se dire effectivement que c’est inutile : en couple ou non, on pense connaitre le fonctionnement des hommes et un livre ne saurait aider en quelque manière si ce n’est avec des banalités bien connues ! Et bien les 15 chapitres qui composent ce livre sont plutôt utiles et pour toutes. Le livre, qui a rencontré un franc succès à sa sortie américaine, s’adresse aussi bien aux célibataires qu’à celles qui sont nouvellement en couple ainsi q

Quand trois amis de profils différents se réunissent et décident de partager le fruit de leurs échanges à travers un livre ça donne le formidable Trois amis en quête de sagesse , publié en février 2016.

Il s’agit d’un roman de Raphaëlle Giordano qui a remporté un franc succès dès sa sortie il y a près de trois ans aux éditions Eyrolles.

C’est à l’initiative de l’actrice Aïssa Maïga que 16 femmes du milieu du cinéma se sont unies afin de dénoncer les difficultés de leur métier.

Déjà aperçu plusieurs fois au détour d'une de mes ballades dans les allées du rayon littéraire de mon magasin préféré, je me suis finalement laissée séduire par celui-ci, surtout en apprenant ensuite qu'il aurait droit à son adaptation cinématographique très prochainement. J'étais surtout intriguée par le titre : d'où provient cette haine? Et à qui s'adresse-t-elle?

Pendant longtemps, on m’a qualifiée de timide, de réservée car on ne comprenait pas que je puisse apprécier ma propre compagnie et me sentir mal à l'aise avec beaucoup de monde.  Mon adolescence s'est résumée à naviguer entre savoir ce qui était bon pour moi et m'essayer à me conformer à la masse. Je suis passée à côté de quelques opportunités et de belles relations à cause de ce côté réservé, de cette peur de sortir de ma zone de confort et d'être jugée pour ça. J'ai longtemps eu ce sentiment de ne pas, malgré ma volonté, entrer dans le moule de cette société qui veut que la norme soit à l’extraversion. L'impression de ne pas être normale car n'ayant pas les mêmes aspirations que les autres. Un sentiment partagé par bien d'autres adolescents et peut-être même de jeunes adultes. J'ai mis plusieurs décennies à le comprendre, à l'accepter et ce n'est que  récemment que j’ai mis un mot sur ce qui reflète parfaitement ma façon d’être