Si vous me suivez depuis mes débuts, vous connaissez mon histoire capillaire, mes déboires de l'époque et mes récents questionnements vis à vis du défrisage auquel j'ai définitivement dit bye-bye récemment.
J'en profite ici pour donner des nouvelles de mon état capillaire et peut être inspirer d'autres personnes hésitantes comme je l'étais autrefois en exposant les changements liés à cette décision.
Mon dernier défrisage date donc de mai 2015 suivi d'une loooongue période de transition (c'était difficile à gérer) et j'ai finalement dit au revoir à mes longueurs défrisées en août 2016, après m'être mariée. Oui, ça aurait peut-être été mieux avec une jolie coiffure 100% naturelle mais j'ai toujours évolué à mon rythme et je n'étais simplement pas prête à cet instant T.
Me voilà donc un an plus tard, dans cette phase de "réappropriation capillaire" qui touche à son terme. Une année durant laquelle j'ai dû me faire à l'idée d'avoir des cheveux plus courts mais surtout réapprendre à manipuler cette texture crépue que je n'avais connu que pendant l'enfance.
Premièrement, la phase de transition a été longue dans mon cas pour la simple et bonne raison que je ne me sentais pas prête à couper tout d'un seul coup. Et puis surtout je n'aime pas trop suivre les tendances, si revenir au naturel en est une, j'aime prendre mon temps et faire les choses lorsqu'elles ont un sens, parce que j'en ai réellement envie. Ayant pris tant d'années à comprendre comment prendre soin de mes cheveux défrisés pour obtenir la longueur souhaitée, il m'était inconcevable de m'assumer les cheveux très courts. Ça n'engage que moi car bien sûr les cheveux courts sont aussi synonymes de féminité et beauté. Et quand je vois par exemple Taraji P. Henson je me dis que ce n'est qu'une question d'état d'esprit et ça me donne des envies!
La période de transition est extrêmement difficile car on jongle entre deux textures très fragiles et se coiffer au quotidien devient compliqué. Les longueurs défrisées se cassent inévitablement et arrive un moment où il faut tout couper. Août 2016 : renaissance capillaire quand DyDyNaturalHairLover, qui m'a aussi accompagnée pour mon mariage, m'a soutenue pour mon pseudo big chop, acte à priori anodin mais qui a son importance.
Comme pour tout changement il y a une période d'adaptation. La mienne s'est faite pendant des vacances bien méritées durant lesquelles j'ai pu me réapproprier cette nouvelle texture dans un contexte favorable, au soleil et sous des regards inconnus. Une texture non définitive qui a nécessité beaucoup de soins pendant un an et d'autres changements majoritairement positifs.
Les techniques sont multiples (Texture Release ou Thermal Wonder par exemple) pour changer de tête naturellement et les possibilités de coiffures sont infinies.
Défrisés, les cheveux ne se plient pas toujours à nos demandes et je me sentais plus limitée.
La liberté est aussi dans la tête car on ne se sent plus dépendante d'un produit chimique pour se sentir jolie.
Soucieuse de faire exécuter mon défrisage par un professionnel, je me rendais jusqu'à 4 fois par an au salon de coiffure, lui offrant 60 à 70 euros à chaque fois, sans compter sur les éventuels soins que je me suis ensuite bien gardé de réaliser moi-même.
Aujourd'hui, je pourrai très bien m'en passer mais je pense m'offrir le luxe d'y aller au moins une fois par an, surtout que je ne suis pas encore experte en coupe de pointes! J'ai investi dans un HairSteamer qui me permet de faire des soins profonds comme en salon (d'ailleurs faut que je vous en parle davantage de cette merveille).
Côté produits, certaines les composent elle-mêmes, se procurant uniquement les matières premières. Je n'en suis pas là mais je garde mes marques préférées - Keracare, As I Am, Shea Moisture - de formats économiques qui durent plusieurs mois, parfois en promo et de bonne composition, en tout cas mes cheveux apprécient.
Apprendre que les substances contenues dans le défrisage passent dans mon sang et peuvent être transmises à mes filles qui peuvent elles aussi, sans se défriser, les transmettre à leurs propres enfants, a majoritairement contribué à ma décision d'arrêter.
Et ça s'inscrit carrément dans une démarche de mieux vivre et de mieux vieillir que j'ai amorcé il y a peu. Si on peut éviter aujourd'hui ce qui nous sera nuisible plus tard, pourquoi hésiter?
De plus, les fameuses coiffures protectrices présentent un gain de temps au quotidien, laissant les cheveux au repos, à la condition qu'elles soient réalisées correctement. N'oublions pas non plus que le cheveu naturel se porte également locksé ou tressé et offre différentes manières de l'entretenir.
J'avais préalablement préparé MonsieurMonHomme qui, malgré des réticences à me voir avec des cheveux plus courts, a totalement adhéré et m'a soutenu dans ma démarche. De même pour mes MiniMoi qui ont désormais une maman avec des cheveux comme elles!
Au bureau, c'est différent car le changement n'a pas été annoncé et j'ai dû, en débarquant avec mon afropuff, faire face à quelques interrogations, petites blagues plus ou moins douteuses et autres témoignages d'ignorance. Evoluant dans un milieu majoritairement composé de personnes de type caucasien, j'y avait droit en fait à chaque grand changement capillaire, tresses ou autres. Il suffit d'être en accord avec soi-même pour parvenir à éduquer de manière diplomatique! Sur mon nouveau lieu de travail, aucun soucis : on m'accepte telle que je suis, avec mes cheveux!
Instagram @jessmyart |
Me voilà donc un an plus tard, dans cette phase de "réappropriation capillaire" qui touche à son terme. Une année durant laquelle j'ai dû me faire à l'idée d'avoir des cheveux plus courts mais surtout réapprendre à manipuler cette texture crépue que je n'avais connu que pendant l'enfance.
Premièrement, la phase de transition a été longue dans mon cas pour la simple et bonne raison que je ne me sentais pas prête à couper tout d'un seul coup. Et puis surtout je n'aime pas trop suivre les tendances, si revenir au naturel en est une, j'aime prendre mon temps et faire les choses lorsqu'elles ont un sens, parce que j'en ai réellement envie. Ayant pris tant d'années à comprendre comment prendre soin de mes cheveux défrisés pour obtenir la longueur souhaitée, il m'était inconcevable de m'assumer les cheveux très courts. Ça n'engage que moi car bien sûr les cheveux courts sont aussi synonymes de féminité et beauté. Et quand je vois par exemple Taraji P. Henson je me dis que ce n'est qu'une question d'état d'esprit et ça me donne des envies!
Instagram Taraji P. Henson |
La période de transition est extrêmement difficile car on jongle entre deux textures très fragiles et se coiffer au quotidien devient compliqué. Les longueurs défrisées se cassent inévitablement et arrive un moment où il faut tout couper. Août 2016 : renaissance capillaire quand DyDyNaturalHairLover, qui m'a aussi accompagnée pour mon mariage, m'a soutenue pour mon pseudo big chop, acte à priori anodin mais qui a son importance.
Album A Seat at The Table de Solange avec notamment un titre nommé "Don't Touch My Hair" |
Comme pour tout changement il y a une période d'adaptation. La mienne s'est faite pendant des vacances bien méritées durant lesquelles j'ai pu me réapproprier cette nouvelle texture dans un contexte favorable, au soleil et sous des regards inconnus. Une texture non définitive qui a nécessité beaucoup de soins pendant un an et d'autres changements majoritairement positifs.
LIBERTÉ
C'est le premier mot qui me vient à l'esprit car arrêter le défrisage en est vraiment synonyme. Je suis libre de passer du crépu au lisse puis de revenir au frisé quand je le souhaite et sans quitter ma maison! Le cheveu crépu est malléable à souhait. Les techniques sont multiples (Texture Release ou Thermal Wonder par exemple) pour changer de tête naturellement et les possibilités de coiffures sont infinies.
Défrisés, les cheveux ne se plient pas toujours à nos demandes et je me sentais plus limitée.
La liberté est aussi dans la tête car on ne se sent plus dépendante d'un produit chimique pour se sentir jolie.
ECONOMIES
Alors ce n'est sans doute pas la raison principale mais il est certain que le budget en est impacté, à moins d'être une "product junkie"!Soucieuse de faire exécuter mon défrisage par un professionnel, je me rendais jusqu'à 4 fois par an au salon de coiffure, lui offrant 60 à 70 euros à chaque fois, sans compter sur les éventuels soins que je me suis ensuite bien gardé de réaliser moi-même.
Aujourd'hui, je pourrai très bien m'en passer mais je pense m'offrir le luxe d'y aller au moins une fois par an, surtout que je ne suis pas encore experte en coupe de pointes! J'ai investi dans un HairSteamer qui me permet de faire des soins profonds comme en salon (d'ailleurs faut que je vous en parle davantage de cette merveille).
Côté produits, certaines les composent elle-mêmes, se procurant uniquement les matières premières. Je n'en suis pas là mais je garde mes marques préférées - Keracare, As I Am, Shea Moisture - de formats économiques qui durent plusieurs mois, parfois en promo et de bonne composition, en tout cas mes cheveux apprécient.
SANTÉ
La nocivité des produits défrisants n'est plus à prouver. Entre autres irritations, brûlures ou affaiblissement de la fibre capillaire, sachez que le défrisage est un perturbateur endocrinien. Apprendre que les substances contenues dans le défrisage passent dans mon sang et peuvent être transmises à mes filles qui peuvent elles aussi, sans se défriser, les transmettre à leurs propres enfants, a majoritairement contribué à ma décision d'arrêter.
Et ça s'inscrit carrément dans une démarche de mieux vivre et de mieux vieillir que j'ai amorcé il y a peu. Si on peut éviter aujourd'hui ce qui nous sera nuisible plus tard, pourquoi hésiter?
TEMPS
Beaucoup disent qu'avoir ses cheveux naturels nécessite d'y consacrer beaucoup plus de temps. J'ai envie de dire que lorsqu'on veut une belle peau ou un joli corps bien sculpté, on y consacre du temps, alors pourquoi pas pour nos cheveux?De plus, les fameuses coiffures protectrices présentent un gain de temps au quotidien, laissant les cheveux au repos, à la condition qu'elles soient réalisées correctement. N'oublions pas non plus que le cheveu naturel se porte également locksé ou tressé et offre différentes manières de l'entretenir.
REGARD
Quand on change d'apparence, le regard des autres change aussi. Si pour certaines le regard des autres pèsent énormément, je pense que la confiance en soi est essentielle pour faire accepter, et faire comprendre parfois, cette partie de soi-même.J'avais préalablement préparé MonsieurMonHomme qui, malgré des réticences à me voir avec des cheveux plus courts, a totalement adhéré et m'a soutenu dans ma démarche. De même pour mes MiniMoi qui ont désormais une maman avec des cheveux comme elles!
Au bureau, c'est différent car le changement n'a pas été annoncé et j'ai dû, en débarquant avec mon afropuff, faire face à quelques interrogations, petites blagues plus ou moins douteuses et autres témoignages d'ignorance. Evoluant dans un milieu majoritairement composé de personnes de type caucasien, j'y avait droit en fait à chaque grand changement capillaire, tresses ou autres. Il suffit d'être en accord avec soi-même pour parvenir à éduquer de manière diplomatique! Sur mon nouveau lieu de travail, aucun soucis : on m'accepte telle que je suis, avec mes cheveux!
Instagram @Kerry Washington |
Ma période de "réappropriation capillaire" touchant à sa fin, je peux démarrer la phase de FUN et laisser libre court à mes folies! Bien que je sois en perpétuel apprentissage, notamment niveau coiffure, je vais enfin pouvoir m'autoriser à mettre de la couleur dans cette chevelure que j'adore et que je ne maltraiterai plus désormais.
Finalement, ce qui a changé en arrêtant le défrisage c'est surtout, d'après les mots prononcés par DyDy le jour du Big Chop, la révélation de mon vrai moi. Ben oui, ça peut paraitre bête ou un peu fleur bleue car on ne parle que de cheveux mais quand on a, comme moi, une estime de soi vacillante, il y a quelque chose de libérateur à être face à sa vraie beauté, libérée du diktat, aussi implicitement ancré soit-il, voulant que la beauté soit synonyme de chevelure lisse et longue. Mes cheveux crépus sont beaux et ce changement est tout à fait cohérent avec ce que j'inculque à mes filles contrairement à ce que la société voudrait faire croire.
N'hésitez pas à partager vos avis sur le sujet et restons connectées, notamment sur Instagram pour espérer voir ma petite tête! ;-)
Hello :)
RépondreSupprimerSuper témoignage ! Oui je trouve aussi qu'on gagne en estime de soi, notre image de nous même change. On a tous ce fameux moment (en transition ou non quelque part) où les autres vont porter un jugement sur nous (proches comme inconnus) et c'est à nous de nous affirmer effectivement ! ^^ Merci pour ce partage et gros bisous !
De rien !!! 😘
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