Je suis une adepte du cheveu naturel mais à ma façon.
Depuis la découverte du mouvement Nappy il y a quelques années, je me suis prise de passion pour l'entretien du cheveu afro. A la fois complexe et riche, il requiert une certaine connaissance afin d'obtenir une belle crinière.
Origines
Mon histoire capillaire a débuté avec de longs cheveux crépus arrivant jusqu'au milieu du dos (et oui ça existe!) mais dont l'entretien parfois compliqué et douloureux a causé beaucoup de tracas à ma mère (et je veux bien la comprendre, les cheveux de ma Minimoi n°1 étant dans le même genre). Je me rappelle encore des coups de peigne entrainant péniblement ma tête tantôt à droite, tantôt à gauche ou en arrière, pour ne laisser que ce douloureux souvenir d'un crane sensibilisé... (vous aussi, vous vous rappelez, hein?!pffff)

Années d'ignorances et de flou capillaire
Un peu avant l'adolescence (il me semble, car c’est flou à vrai dire), mes cheveux ont été défrisés et ont perdu leur longueur et leur texture si agréable. J'étais alors capable de me coiffer seule mais je ne connaissais en fait pas ces brindilles complexes qui poussaient sur ma tête...

S'en est suivi, tout au long de l'adolescence et début de vie d'adulte, des tracas capillaires dont une phénoménale chute, comme un "trou" (oui, littéralement) : des cheveux de 3/4 cm de longueur à l'arrière de la tête alors que le reste avait une longueur raisonnable de 15 à 20 cm! Raison principale : queues de cheval à répétition, matin, midi et soir, même la nuit, et un constat amère : je ne savais pas me coiffer.
Il fallait agir et le plus radical a été de couper. Un joli carré dégradé plongeant m'a été taillé sur mesure au salon de coiffure. C'était la première fois que je me retrouvais avec si peu de cheveux sur la tête. Déconcertant et effrayant de prime abord mais nécessaire.
Le stress se faisant moins présent (fin de périodes scolaires, fin des tracas d'ado!) et la possibilité d'acquérir et d'utiliser mes propres produits m'ont amenés à retrouver une chevelure plus ou moins saine. C'était l'époque Phytospécific. Une des rares marques, à l'époque, à proposer toute une gamme adaptée au cheveu défrisé. Sur le coup je pensais enfin être satisfaite mais cette impression que le cheveu ne poussait pas et stagnait à la même longueur signalait que ce n'était pas encore le cas.
Vers une nouvelle histoire capillaire, l'espoir!
Parallèlement, le mouvement Nappy faisait peu à peu surface sur la toile et je me suis prise de passion pour le cheveu afro, sa complexité, la difficulté à l'appréhender mais également ses extraordinaires capacités et sa beauté. "Mais elle a des cheveux défrisés!" me direz-vous. Oui, et j'assume totalement que mes cheveux soient chimiquement traités. Je n'ai aucun complexe par rapport à ça. Je ne supporte simplement pas la tromperie de porter des tissages mal faits et grossiers, mais ça, c'est une autre histoire... Bref, ce sont mes VRAIS cheveux qui poussent sur ma tête et que j'arbore donc les conseils prodigués ici et là au travers de la toile m'ont largement aidés, en les adaptant à mes cheveux "chimiques" lol.
En voyant certaines de mes proches bravement sauter le pas, j'avoue avoir moi aussi songé à faire mon Big Chop. Mais en y repensant sérieusement, pourquoi le faire? pour faire comme tout le monde? pour être plus proche de mes racines africaines d'origine? Non, mes cheveux n'étaient pas si abimés que ça au final et il me fallait surtout réapprendre à me coiffer, à comprendre cette tignasse que je pensais, à tord, indomptable (et puis, c'est vrai, j'avoue, je suis un peu chochotte et j'avais peur de me retrouver à nouveau avec quelques centimètres sur la tête!)
Vers un nouvel apprentissage
J'ai surfé des heures entières sur ces blogs, majoritairement américains, expliquant la complexité et la diversité du cheveu afro.
L'apport d'hydratation, de protéines, les coiffures protectrices, le Co-Wash, ont, entre autres, contribué à constituer ma routine capillaire que je partagerai avec plaisir au fil du temps.
J'apprends toujours mais j'estime que ce que je sais désormais peut servir (et en sauver certaines!lol)
Aujourd'hui, j'ai donc constitué ma propre routine même si un petit souci subsiste, même plusieurs mois après, directement en lien avec Grossesse n°2. L'utilisation quasi exclusive des produits Keracare associée à des gestes beaucoup moins agressifs m'ont permis d'obtenir les cheveux les plus longs que je n'ai jamais eu depuis que je les défrise (on parle d'une douzaine voir quinzaine d'années), actuellement pratiquement APL alors qu'ils ont très longtemps stagné à CBL (voir croquis ci-dessous).
Les longueurs de cheveux |
Ça a été long mais je persiste dans cette bonne voie. Et je souhaite
vraiment que toutes les femmes qui sont passé par de tels tracas
capillaires puissent prendre à bras le corps le problème et être enfin
en paix avec leur magnifique tignasse pour l'arborer fièrement.
Et vous? Votre mère vous a-t-elle transmis un "savoir-faire" capillaire? Comment avez-vous réglé vos soucis? Avez-vous une histoire similaire? Quel déclic vous a fait reprendre en mains vos cheveux?
Moi je veux la weist lenght ^^
RépondreSupprimerEt actuellement qu'elle est ta longueur? Ce que tu mets en œuvre pour y arriver fonctionne?
SupprimerLa longueur n'est pas le but ultime pour toutes et ne doit pas l'être! Certaines ont pour seul objectif d'avoir des cheveux en bonne santé, d'autre plus de volume...