Tout d’abord, je vous adresse mes meilleurs vœux en ce début d’année (déjà bien entamé) !
Après les bons repas des fêtes passées, on vient d’avoir la galette des rois, puis on enchainera bientôt
Mardi-Gras, la Chandeleur, Pâques et tout autant d’occasions de se faire
plaisir. On a l’idée que céder à la gourmandise est forcément synonyme de prise
de poids et donc une mauvaise chose pour la santé.
Un mythe parmi tant d’autres que la diététicienne-nutritionniste Ariane Grumbach s’attache à déconstruire à travers ce livre aussi simple qu’instructif dont je vais vous parler aujourd’hui.
Si vous me suivez sur les réseaux, notamment sur
Instagram, vous avez pu remarquer que j’adore manger, cuisiner et tout ce qui
touche généralement à la gastronomie, passion pour laquelle j'ai d'ailleurs un compte dédié : Miss Lollycakes 😉
Peut-être grâce à une alimentation variée inculquée depuis l’enfance, à ma morphologie ou encore à mon métabolisme, mais bien que n’ayant jamais eu de problèmes lié à mon poids ou à ce qui pouvait se retrouver dans mon assiette, je me suis toujours demandé pourquoi le simple fait de s’alimenter pouvait être la source de tant de soucis. Sans être directement concernée, j’y suis tout même sensible et tente d’avoir des éléments de réponse.
Manger est pour moi un plaisir qui devrait
l’être pour tous !
Comme le souligne l’auteure, manger est un plaisir qui éveille les cinq sens et cela s’oppose carrément à la privation que sont les régimes, autrefois glorifiés par les médias féminins.
« Quand
on mange un plat, c’est un petit bout d’une culture qu’on avale »
En fait, ce sont nos comportements alimentaires qui devraient être envisagés différemment lorsqu’ils portent atteinte à notre santé. Pourquoi nos émotions nous poussent à nous réfugier dans l’alimentation ? N’y aurait-il pas d’autres moyens de les gérer ? Le grignotage est-il vraiment motivé par la faim ? Notre rapport au corps, au poids, aux calories ne serait-il pas juste lié à un défaut d’acceptation ?
Beaucoup de questions et autant de problématiques évoquées dans ce livre qui offre des pistes à explorer pour y répondre et éviter peut-être des considérations psychologiques chez un professionnel.
« On ne mange pas des calories, on mange des aliments »
Le livre est conçu tel un abécédaire et passe plus d'une centaine de termes à la loupe. Il tente de mettre fin aux diktats de la minceur, aux vertus des fameux super aliments et aux régimes restrictifs, entre autres. On aborde également les problèmes concrets liés aux courses et à l’organisation des repas, les notions très intéressantes et actuelles de gaspillage alimentaire et d’intolérances (gluten et produits laitiers), le soi-disant « méchant sucre » ou encore les calories.
Quel plaisir de lire de la part d’une professionnelle qu’il faut arrêter de croire qu’avoir un beau corps est lié au poids ! L'association poids et santé est d'ailleurs, si on y pense bien, sans aucun fondement, une notion abordée avec de jolis arguments.
«Être bien dans son corps, ce n'est pas une question de poids»
De quoi construire une nouvelle relation plus saine à la nourriture et retrouver le plaisir de s'alimenter. Si une professionnelle le dit, n’ayez plus d'hésitation en gardant à l'esprit que tout changement s’inscrit dans la durée et que réapprendre à s’alimenter correctement peut aussi passer par l’accompagnement d’un tiers si besoin.
« Plus on s'interdit un aliment, plus on en a envie »
Aussi, n'oublions pas que la prise de poids n'est pas toujours conditionnée à l'alimentation. La prise de médicaments, l'environnement, le stress ou encore le facteur hormonal et l'activité physique sont autant de sources à prendre en considération et à explorer si besoin avec un médecin.
Finalement, on confond trop facilement gourmandise et gloutonnerie tout comme on confond les soi-disant méfaits d’un aliment avec son excès. On pense alors que s’interdire un aliment est LA solution alors qu’il suffit simplement de ne pas en abuser et de varier ! Aussi devons-nous apprendre à gérer nos émotions autrement qu’en se jetant sur une tablette de chocolat, un paquet de chips ou le pot de pâte à tartiner !
« Si le chocolat (ou tout autre aliment généralement gras et/ou sucré) vous aide trop fréquemment à vous réconforter, à vous faire du bien quand ça va mal, ne culpabilisez pas mais envisagez d’apprendre à accueillir autrement vos émotions, c’est possible ».
Moi qui suis persuadée que notre santé passe majoritairement par ce que nous mangeons, je ne peux que vous inciter à la lecture de ce bouquin très accessible et déculpabilisant. (Si, si, manger devant la TV ou ne pas aimer le sport, ce n’est pas si grave…)
Manger est un plaisir simple, pourquoi le compliquer ?
A vous procurer par ICI.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Je laisse mon avis :